Equipe de France de football : Aurélien Tchouaméni sera le capitaine des Bleus lors du match face à Israël

Le suspense n’aura pas duré très longtemps. Depuis près d’une semaine et l’annonce de la liste de Didier Deschamps, la question de l’identité du capitaine pour le rassemblement de l’équipe de France de football en octobre se posait. Antoine Griezmann fraîchement retraité de la sélection, Kylian Mbappé et N’Golo Kanté absents, qui allait hériter du brassard pour le match des Bleus face à Israël, jeudi 10 octobre à Budapest ?
Aurélien Tchouaméni est donc l’heureux élu : il sera le 133ᵉ joueur de l’histoire des Bleus à occuper la fonction ; au moins pour cette rencontre. Le milieu de terrain se présentera à la traditionnelle conférence de presse de veille de match, mercredi 9 octobre, en sa qualité de « capitaine demain face à Israël », comme le précise le staff de l’équipe de France. Le joueur du Real Madrid n’a donc aucune garantie de poursuivre avec cette responsabilité pour le match du lundi 14 octobre, face à la Belgique, à Bruxelles.
D’autres noms – Mike Maignan, Jules Koundé ou encore Ibrahima Konaté – ont été évoqués ces derniers jours pour suppléer le capitaine Mbappé et Kanté – qui avait porté le brassard en septembre, contre la Belgique à Lyon. Présent en conférence de presse mardi, Konaté a d’ailleurs jugé faire partie des leaders parmi les vingt-trois joueurs qui se sont envolés ce matin pour la capitale hongroise : « J’ai deux ou trois noms qui me viennent en tête, que ce soit Mike [Maignan], moi… Jules [Koundé] et Aurel [Tchouaméni] peut-être. »
Troisième joueur le plus capé de l’effectif actuel, avec 36 sélections – à égalité avec Jules Koundé et derrière Ousmane Dembélé (51) et Lucas Digne (47) –, Tchouaméni obtient une promotion logique, lui qui a rapidement convaincu Deschamps après ses débuts en sélection en 2021. Le milieu aime se plier aux obligations médiatiques inhérentes au statut de capitaine et a souvent relayé Mbappé et Griezmann dans cet exercice. Il le fera encore mercredi après-midi, avant, peut-être, de céder le brassard à un autre coéquipier.
Denis Ménétrier
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